Nos idéaux

Trois siècles d’histoire !
La Franc-maçonnerie moderne est un produit du siècle des Lumières. Elle est issue de la transformation, à partir de 1645, d’une vieille société de métier en une association de rencontres et de réflexion. La première Grande Loge se forme à Londres, en 1717, alors « capitale » des idées philosophiques. Né en 1728, notre obédience prend, en 1773, sa forme et son nom actuel de Grand Orient de France.
Il propose une voie humaniste, initiatique et fraternelle. En effet, pour le Grand Orient de France, le perfectionnement individuel que permet l’initiation maçonnique fait un devoir aux Francs-maçons de réfléchir aussi aux problèmes du monde et aux questions de société. C’est l’une de ses spécificités par rapport à d’autres obédiences maçonniques. Que vaut l’amélioration intellectuelle, morale ou spirituelle d’un homme si elle ne le conduit à s’intéresser à l’« autre » et à son destin ?

Un engagement humaniste
Les Francs-Maçons du GODF sont parmi les principaux artisans de l’avènement puis de l’enracinement dans notre pays de la République qui fait aujourd’hui partie de l’identité française.
L’histoire du GODF est une suite d’engagements des membres qui le composent tendant à donner corps à ces valeurs. Aujourd’hui, nos travaux portent notamment sur la manière de faire vivre ces principes humanistes dans un monde en pleine mutation et en quête de nouveaux repères

L’initiation
La dimension initiatique est l’outil essentiel qui permet au maçon de trouver un sens à son existence et d’insérer ce sens dans celui d’une humanité marchant vers l’émancipation. Les rites maçonniques sont vécus comme des outils d’accès à la connaissance.

La liberté de conscience
Au cours du XVIIIe siècle, les Grandes Loges, un peu partout dans le monde, ont décidé de ne plus recruter seulement des chrétiens mais d’ouvrir les loges aux hommes de toutes les religions. Au XIXe siècle, le Grand Orient de France a franchi une étape supplémentaire en proposant l’initiation maçonnique à tous les hommes pourvu qu’ils respectent la « Loi morale » selon la lettre des Constitutions d’Anderson (1723).
Se voulant ainsi fidèlement « le centre de l’union entre des personnes qui sans cela seraient restées perpétuellement étrangères », le Grand Orient a aboli, en 1877, l’obligation pour ses membres de se référer à l’existence de Dieu et à l’immortalité de l’âme. Ainsi, est née la Franc-maçonnerie « libérale » ou « adogmatique » qui accueille croyants et non-croyants et laisse donc à ses membres une absolue liberté de conscience et de recherche.

(GODF – Extraits)